20 septembre 2008

San José - dépit


Série de malchances, coïncidences désagréables... Autant, des fois j'ai l'impression qu'il y a capitalisation de la loose, une sorte de cotisation obligatoire.
- ça commence par l'ordinateur de secours qui lache 3 jours avant le départ
- ça continue par un montage qui prend pas mal de retard par rapport au planning : uniquement 3 heures de travail possible sur le premier jour au lieu des deux services habituels
- une console son qui a un regrettable et fatal accident
- un court circuit fait sauter la carte son et la sortie vidéo de l'ordinateur principal de Convergence... petite odeur de brûlé 1 heure avant l''entrée du public.
- là normalement on s'en sort encore, sauf avec le premier élément de cette liste. Heureusement un macbook providentiel peut encore sauver la mise (merci Géraldine!)
- yapluska-yfautqu'on - trouve un adaptateur pour la sortie vidéo, 20 minutes top chrono à 20h dans une ville qui n'a rien d'Akihabara.
- mission accomplie, un adaptateur, providentiel lui aussi, arrive au pas de course - et non tant pis, ce n'est pas celui qu'il faut. Dépit, c'était la dernière chance...



Voilà comment se scelle la première annulation de Convergence 1.0 : par une panne informatique. La boucle est bouclée. Il ne reste plus qu'à faire une petite improvisation histoire que ceux qui se sont déplacés ne soient pas venus complètement pour rien (heureusement ils ont tous été remboursés sur le champ).

Paradoxalement, sur l'ensemble de la tournée, je n'ai jamais autant discuté avec les gens à la sortie que cette fois là.

Voilà.

J'en ai fait des cauchemars...
Là on est en break de deux/trois jours à Monterrey, au Mexique, ça permet de se remettre, et d'essayer de sauver la suite.

Adrien

PS : j'ai au moins appris que les papillons (en tout cas une espèce) mangent de la banane, ce que j'étais loin d'imaginer...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je peux imaginer la tension, le stress, l'angoisse pour toute l'équipe!
Et quelle tristese de ne pas pouvoir offrir ce spectacle à tout ceux qui se sont déplacés !
ça ne restera qu'un trés mauvais souvenir au milieu de tant d'autres merveilleux !
Je vous embrasse
MJ

Anonyme a dit…

Un spectacle annulé en quatre ans, c'est peu quand on pense (il vaut mieux éviter d'ailleurs) à tous les scénarios catastrophe possibles et imaginables. Sans doute était ce probable un jour ou l'autre...
La contre partie c'est effectivement le temps d'avoir pu admirer les papillons , de discuter avec les gens, de danser la salsa, des idées pour un autre spectacle...
Très belles les photos mouillées
Bises à tous.
B.