Un grand trou au-dessus des flancs, chair déchiquetée, béance visqueuse, j'entends la valve du coeur qui cogne sous la cage thoracique, je peux compter ses os, tiens, il manque une côte, là, sous la blessure, j'imagine l'éclat acéré de la flèche, peut-être un poignard, un jet de pierres, une branche de résineux?
Son dos part en lambeaux de chair, sa peau est tachée d'or et de sang, mais... le pire, le pire, il est cloué, par les mains, par les pieds...
Géraldine et moi poussons un grand cris d'effroi, mais sommes rassurées, très vite, par le guide du musée: "Non, il ne souffre pas!"... Ouf!
Ainsi est-il représenté par la très réaliste Ecole de Quito.
Veronika
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1 commentaire:
Que de souffrances ! Il parait que c'était pour sauver le monde !
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