Alors voilà, depuis toujours, je crache sur les 4X4, je monte les marche 4 à 4, je mange du 4 quart à 4 heure, je joue à la belote à 4, à 4h du mat, me berce de musique binaire sur des mesures en 4/4, mon Opel tourne en 4 temps, comme ma Ducat ! De plus vous voyez bien, le monde dans lequel on vit, est binaire, c'est évident, ou 0 ou 1, ou riche ou pauvre, ou noir ou blanc, c'est un peu décevant.
Alors la Salsa dans tout ça?
Ben je l'entends bien, il y a un truc qui va pas, ça tourne pas rond ce truc là, ou pas assez carré. Ca groove bien trop, sans jamais s'arrèter, et toute cette sensualité, je vais jamais m'y habituer, je suis un étranger, pas que de langue, mon corps est marqué, au fer rouge, carré.
Bon allez je me lance, je suis là pour danser, 1, 2, 3. 1, 2, 3. 1, 2, 3.... L'impression bizarre d'avoir, à la place du corps, un gros carré, et de tenter de le faire rouler.
Je ne vais jamais y arriver, j'ai la rage, quel désespoir...
Et puis les voilà, dans ce lieu populaire, où l'on danse ou l'on boit, les gens d'ici, simples et accueillants, souriants et prévenants, généreux simplement. Les dames d'abord, qui me prennent dans leur bras, d'abord du bout des doigts, me font tourner de haut en bas, puis en riant se frottent à moi, pour que je ressente ce truc là, avec un sourire aux lèvres, qui vaut tous les encouragements.
J'essaye j'essaye, Un, deux, trois, encore, encore, encore une fois, encore, encore, sur le fil, sur la ligne blanche, au bord du bord, de l'abime juste là. " Allez arrêtes ton cinéma ! " semblent me dire les mecs à côté de moi, approche, regarde ça marche comme ça, regarde essaie, ça va marcher, tu peux y arriver. Essaie essaie, laisse toi aller, laisse toi aller... Ça y est, je crois, je me laisse aller, c'est plutôt agréable, et tape m'en douze, comme 3 X 4 font douze, encore, encore, et tape m'en quinze...plus envie de m'arrèter...
Bon je suis pas vraiment sûr d'y être arrivé, les filles disent que si, c'est toujours ça de gagné, mais une chose est sure, on s'est vraiment bien amusé !!!!
Des blanches et des noires, ça fait de la musique évidemment, ça donne envie de mélanger pour voir, ce que cela pourrait donner, sans compter, qu'importe les temps, une peau blanche et une autre cuivrée.
Spéciale dédicace à Gaëlle et Shiriana pour cette plongée au coeur de la salsa.
Sarto.
Alors la Salsa dans tout ça?
Ben je l'entends bien, il y a un truc qui va pas, ça tourne pas rond ce truc là, ou pas assez carré. Ca groove bien trop, sans jamais s'arrèter, et toute cette sensualité, je vais jamais m'y habituer, je suis un étranger, pas que de langue, mon corps est marqué, au fer rouge, carré.
Bon allez je me lance, je suis là pour danser, 1, 2, 3. 1, 2, 3. 1, 2, 3.... L'impression bizarre d'avoir, à la place du corps, un gros carré, et de tenter de le faire rouler.
Je ne vais jamais y arriver, j'ai la rage, quel désespoir...
Et puis les voilà, dans ce lieu populaire, où l'on danse ou l'on boit, les gens d'ici, simples et accueillants, souriants et prévenants, généreux simplement. Les dames d'abord, qui me prennent dans leur bras, d'abord du bout des doigts, me font tourner de haut en bas, puis en riant se frottent à moi, pour que je ressente ce truc là, avec un sourire aux lèvres, qui vaut tous les encouragements.
J'essaye j'essaye, Un, deux, trois, encore, encore, encore une fois, encore, encore, sur le fil, sur la ligne blanche, au bord du bord, de l'abime juste là. " Allez arrêtes ton cinéma ! " semblent me dire les mecs à côté de moi, approche, regarde ça marche comme ça, regarde essaie, ça va marcher, tu peux y arriver. Essaie essaie, laisse toi aller, laisse toi aller... Ça y est, je crois, je me laisse aller, c'est plutôt agréable, et tape m'en douze, comme 3 X 4 font douze, encore, encore, et tape m'en quinze...plus envie de m'arrèter...
Bon je suis pas vraiment sûr d'y être arrivé, les filles disent que si, c'est toujours ça de gagné, mais une chose est sure, on s'est vraiment bien amusé !!!!
Des blanches et des noires, ça fait de la musique évidemment, ça donne envie de mélanger pour voir, ce que cela pourrait donner, sans compter, qu'importe les temps, une peau blanche et une autre cuivrée.
Spéciale dédicace à Gaëlle et Shiriana pour cette plongée au coeur de la salsa.
Sarto.
3 commentaires:
Y déchire ton texte Tof!!
Bravissimo!
Alors là , vraiment je suis complètement d'accord !
Trop fort, trop vrai , je peine avec toi ! et finalement tu y arrives !
Vraiment Bravo !
MJ
Je profite du texte de Christophe pour dire mon admiration à tous les écrivains du blog, quel talent !
Mais aussi le talent des photographes avec chacun sa sensibilité, son appréhension des couleurs.
De vrais artistes dans cette Compagnie !
ça va nous manquer, après la fin de la tournée.
B.
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