15 septembre 2008

Caracas premiers jours

Réveil matinal après une nuit très courte, l'Alliance Française de Caracas a en effet prévu un beau planning d'interviews : 10h30, 11h, 12h pour le matin, 14h et 19h pour l'après midi. Les journalistes Vénézuéliens (comme pas mal d'autres d'ailleurs) n'ont ni la ponctualité ni la fiabilité comme caractéristiques : sur les trois rencontres prévues avant midi, une seule aura lieu finalement. C'est pas plus mal.
L'Alliance nous invite à déjeuner le repas national vénézuélien :

riz, fromage, haricots noirs, bananes flambées, viande effilochée.
Shiriana en profite pour nous donner les consignes de base sur la vie au Vénézuéla : sécurité, situation politique, et divers petits aspects pratiques (hé non, il ne faut pas jeter le PQ dans les toilettes !)
Repérage au théâtre, et négociations techniques de dernières minutes afin que la fiche tech soit (plus ou moins) respectée... c'est désormais un classique.
La salle si elle a moins de cachet que le magnifique théâtre de Quito est en revanche beaucoup mieux adaptée à Convergence 1.0 : petite ouverture, jauge moyenne (450), et tout le monde en frontal. Elle fait partie du CELARG, qui est un centre culturel très vivant avec une programmation dynamique...

on en profite pour voir une scène ouverte de danse contemporaine à 19h30.
Quelques bières et repas plus loin, repos.

Quelques remarques diverses sur Caracas :
- la ville est extrêmement bruyante...
- des perroquets multicolores et flamboyants en guise de pigeons, c'est quand même plus funky
- à 17h c'est open bar pour les moustiques
- un trajet en ville prend au moins 40mn et 45mn, même quand on ne va pas loin
- patience est le maître mot, il ne faut surtout pas être pressé pour éviter les crises de nerfs
- voir Hugo Chavez à la TV disant "les Yankee allez vous faire ..." avec des bips de censure sur une chaîne nationale vaut son pesant de cacahuètes
- Yuli la directrice culturelle de l'alliance est une jongleuse : elle double sur le périf' par la bande d'arrêt d'urgence, un téléphone dans chaque main, en m'assurant avec un grand sourire qu'elle pourrait se maquiller en même temps si le besoin s'en faisait sentir
- d'après mes renseignements le permis de conduire ne se passe pas, il s'achète. 80 bolivars (20€). J'y songerais...
- le système de priorité sur la route est surréaliste
- l'essence coûte moins cher que l'eau courante. Le plein revient à 5 bolivars (un peu plus de 1€)
- en revanche le prix de tout le reste est très élevé. Caracas est la ville la plus chère d'amérique latine
- tout le monde achète ses bolivars au noir, il est en effet très compliqué de changer des devises étrangères de manière légale
- avec quelques billets on peut régler bien des tracas
- le pays a l'air sublime
- il y a banane et banane. L'avocat c'est bon. Papaye, fruits de la passion, ananas etc. Pas besoin de slogan pour manger des fruits ici...



Adrien

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