Ce fut une tournée magnifique, et j'envoie toutes mes pensées à Adrien, Géraldine, Christophe et Thierry!
30 septembre 2008
Le départ...
Et voilà, mon séjour touche à sa fin! Je reprends l'avion dans quelques heures, heureuse, très heureuse, d'avoir vécu cette aventure!

Ce fut une tournée magnifique, et j'envoie toutes mes pensées à Adrien, Géraldine, Christophe et Thierry!
Ce fut une tournée magnifique, et j'envoie toutes mes pensées à Adrien, Géraldine, Christophe et Thierry!
L'île des poupées
Nous avons donc débarqué en plein film d'épouvante au beau milieu de la lagune...
Don Julian, un habitant de l'île décédé depuis peu de temps vit une petite fille se noyer non loin de chez lui. Alors, pour apaiser son esprit, il se mit à pêcher toutes les poupées trouvées dans la lagune et à les accrocher aux arbres de son île. C'est absolument terrifiant, ces centaines et centaines de poupées mutilées, brûlées, décomposées qui pendent aux arbres, aux murs de la maison, partout absolument partout!

Le plus incroyable, c'est que les descendants, fils, petits fils, de Don Julian, perpétuent la tradition! Ils font payer un droit d'entrée de 4 pesos, (un vieux monsieur nous a fait une petite visite guidée!) sont incroyablement adorables, et flattés de voir les visiteurs curieux (et peu nombreux je crois...).

Scène étrange également: un enfant de deux ans habite là avec sa famille, et nous avons pu le voir faire de la balançoire, nullement effrayé par la poupée pendue au-dessus de sa tête, et l'autre, presque plus grande que lui, étendue au sol comme un cadavre...

Même le chaton du coin avait l'air mort-vivant...
Don Julian, un habitant de l'île décédé depuis peu de temps vit une petite fille se noyer non loin de chez lui. Alors, pour apaiser son esprit, il se mit à pêcher toutes les poupées trouvées dans la lagune et à les accrocher aux arbres de son île. C'est absolument terrifiant, ces centaines et centaines de poupées mutilées, brûlées, décomposées qui pendent aux arbres, aux murs de la maison, partout absolument partout!
Le plus incroyable, c'est que les descendants, fils, petits fils, de Don Julian, perpétuent la tradition! Ils font payer un droit d'entrée de 4 pesos, (un vieux monsieur nous a fait une petite visite guidée!) sont incroyablement adorables, et flattés de voir les visiteurs curieux (et peu nombreux je crois...).
Scène étrange également: un enfant de deux ans habite là avec sa famille, et nous avons pu le voir faire de la balançoire, nullement effrayé par la poupée pendue au-dessus de sa tête, et l'autre, presque plus grande que lui, étendue au sol comme un cadavre...
Même le chaton du coin avait l'air mort-vivant...
La Llorana
Une des nombreuses versions du conte:
Un riche hidalgo courtise une jeune femme très belle mais pauvre. Il la séduit, ils ont deux enfants, mais il ne daigne pas l'épouser.
Un jour il décide de rentrer en Espagne, afin d' épouser une femme riche, en emmenant ses enfants.
Alors la jeune femme s'enfuit avec eux, et les précipite dans la rivière avant de mourir de chagrin sur la rive.
L'âme de la Llorana monte au Paradis, mais on lui dit qu'elle n'y entrera pas avant d'avoir récupéré l'âme de ses deux enfants.
C'est pourquoi on dit aujourd'hui que la Llorana hante le bord de l'eau, balayant la rive de ses longs cheveux, et plongeant ses longs doigts dans l'eau à la recherche des ses fils.
C'est aussi pour cette raison que l'on dit aux enfants de ne pas se promener seuls au bord de la rivière la nuit, car la Llorana pourrait les prendre pour ses propres enfants et les enlever à tout jamais.

Il parait que l'on peut entendre les pleurs de la Llorana dans tout le Mexique, au bord des rivières... il s'agirait en réalité du vent jouant dans certains arbres, qui produirait un incroyable son de voix humaine...
Un riche hidalgo courtise une jeune femme très belle mais pauvre. Il la séduit, ils ont deux enfants, mais il ne daigne pas l'épouser.
Un jour il décide de rentrer en Espagne, afin d' épouser une femme riche, en emmenant ses enfants.
Alors la jeune femme s'enfuit avec eux, et les précipite dans la rivière avant de mourir de chagrin sur la rive.
L'âme de la Llorana monte au Paradis, mais on lui dit qu'elle n'y entrera pas avant d'avoir récupéré l'âme de ses deux enfants.
C'est pourquoi on dit aujourd'hui que la Llorana hante le bord de l'eau, balayant la rive de ses longs cheveux, et plongeant ses longs doigts dans l'eau à la recherche des ses fils.
C'est aussi pour cette raison que l'on dit aux enfants de ne pas se promener seuls au bord de la rivière la nuit, car la Llorana pourrait les prendre pour ses propres enfants et les enlever à tout jamais.
Il parait que l'on peut entendre les pleurs de la Llorana dans tout le Mexique, au bord des rivières... il s'agirait en réalité du vent jouant dans certains arbres, qui produirait un incroyable son de voix humaine...
Un dimanche en famille...
Comme beaucoup de familles mexicaines le font le dimanche, nous sommes partis, mes colocataires,Thomas, mon hôte et un des ses amis, Jacques, à Xochimilco ("lieu où poussent les fleurs").
Xochimilco est une banlieue à 20 km du centre-ville où l'on trouve les "vestiges" de l'ancienne lagune qui composait Mexico. Les Aztèques cultivaient là leurs jardins après avoir empli les eaux profondes de boues et de végétaux, en faisant un endroit très fertile. On appelle communément cet endroit "Les jardins flottants"!
Nous avons donc loué une barque (trajinera) et sommes partis explorer les canaux bordés de fleurs, de cactus en rang d'oignon aux allures de champs de vignes (!), nous avons croisé des hérons, des familles joyeuses venues là avec leur barbecue, des restaurants flottants (des vendeurs, sur des barques, cuisinent pour vous en s'accrochant à votre Trajinera!), et des musiciens, des "Mariachis" qui jouent pour vous des chansons populaires mexicaines pour 50 pesos, accrochant également leur barque à la vôtre....
Quel bonheur d'être là, allongés au soleil, au beau milieu de la nature et de l'eau, presque en plein coeur de Mexico!
Notre chauffeur de barque nous a accostés sur deux petites îles incroyables!
La première fut l'île de la Llorana ("La pleureuse")... ce terrible et fameux conte Mexicain qui raconte l'histoire de cette femme qui rôde et pleure au bord de l'eau, cherchant ses enfants noyés... l'autre fut l'île des mounecas ("l'île des poupées")... mais elles méritent un message à elles toutes seules!
29 septembre 2008
"Ma" belle maison
La Casa Comtesse!
C'est là que j'aurais vécu une semaine à Mexico!
J'ai vraiment eu de la chance de découvrir cet endroit, un véritable "chez-soi", ou plutôt "chez-nous", refuge du soir après de longues journées de marche, de métro, de bus et de peseros attrapés à la volée, sous la pluie, dans le soleil ou la poussière...
Diego et Frida...
Vraiment émouvante cette "intrusion" dans leurs maisons... je parle d'intrusion car j'ai eu l'impression qu'ils allaient revenir d'une minute à l'autre!
Si j'habitais Mexico, je pense que je me rendrais au moins une fois par semaine dans le jardin inspirant de la maison bleue!
Je suis tellement heureuse d'être venue! Et presque un peu triste de repartir...
27 septembre 2008
México...
Deux jours déjà... de longues promenades, tours et détours dans cette ville que j'aime déjà très fort! Je marche sur les pas de Diego et Frida... même sous la pluie il y a de la lumière ici.
Visite du Palacio Nacional sur la place du Zocalo, impressionnante, Palais qui abrite les bureaux du président et une fresque monumentale de Diego Rivera illustrant l'histoire de la civilisation mexicaine, très émouvant!
Très "émouvant" également le droit d'entrée dans le Palais gardé par l'armée je présume: présentation du passeport (que je n'avais pas et dont ils m'ont fait grâce!), et passage sous des portiques de détecteurs à métaux avec tapis roulants pour les sacs, exactement comme à l'aéroport!
Bref, j'ai abattu des kilomètres en deux jours, pris l'incroyable métro où des vendeurs ambulants, à chaque station, présentent absolument tout, du stylo au "National Géographique" en passant par leur sac à dos ouverts sur une sorte de baffle qui crache de la musique de compilations apparemment "fait maison"!
J'ai vu la danse des Indiens et la magie des chamans dans des vapeurs d'encens, les musiciens des rues en uniforme jouant de vieux airs (français!) à l'orgue de Barbarie, les artisans du "Jardin Solidaridad" captivés par les Telenovelas qu'ils regardent sur de petites télés branchées je ne sais où, de grandes fumées sortir des bouches d'égout, la place Rio de Janeiro...
Puis je suis rentrée le soir dans "ma" belle maison, j'ai retrouvé Thomas, mon hôte, et mes colocataires, Lucie et Valérian autour d'une bonne bouteille de vin rouge, dégustation de galettes de maïs et cactus, camembert (quelle joie pour tout le monde, tellement rare et difficile à trouver!), poulet au "Mole", sauce aux épices et chocolat...
Pour la petite histoire, Thomas, ingénieur en acoustique est à l'origine du système "andi sound" où "juste deux enceintes et un caisson de basse suffisent pour le 5.1"..., et Lucie est circassienne!
Très bientôt des photos et des sons!
Veronika
25 septembre 2008
Monterrey, suite et fin...
Entre les pannes internet, le travail, et l'envie de profiter des
derniers instants au Mexique, c'est finalement confortablement
installé dans mon fauteuil en france que j'écris ce dernier message
antidaté pour revenir sur la fin de tournée de Convergence à Monterrey.
Lundi 22 : montage au théâtre, et pour ma part recherche de la pièce

manquante : un malheureux adaptateur minDVI-vga... Depuis le court
circuit de San-José la machine principale est hors service, carte son
et sortie vidéo grillée, ce qui est problématique pour un spectacle
"multi-média". Il s'agit donc de s'adapter et d'utiliser un valeureux
macbook. Bien qu'on ne soit pas très loin du texas, les Apple Store ne
courent pas les rues.


Après quelques heures à tourner dans la périphérie on finit par
trouver ce bout de plastique, transformé à mes yeux en saint graal. Ouf.
Mardi 23 : réglages et quelques arrachages de cheveux... la
configuration de secours, loin d'être idéale, ressemble plus à un
chateau de cartes branlant sous les rafales d'un vent malicieux.
Cependant les premiers tests (des stress-tests, càd des des test où on
demande au programme plus que ce qu'il est censé fournir) fonctionnent
et le le filage technique se déroule sans accrocs. Cependant
l'appréhension de changer de dispositif à la va vite se rajoute à mon
angoisse naturelle pré-jeu... ambiance... Je décide d'aller me
détendre en allant visiter la future expo du quai branly sur la
civilisation inca, présenté à quelques dizaine de mètres du théâtre.
L'orage et le pluie abondante retardent un peu le début du
spectacle... Nous commençons dans un silence qui me semble glacial,
avec parfois l'impression que le public sent notre nervosité et n'ose
réagir de peur de faire planter tout le système. Je projète un peu
trop sans doute...
Mais soudain, sans raison évidente, l'écran blanc (et non pas bleu)
fatal de la mort surgit en grand sur toute la surface du tulle -
"Convergence 1.0 a quitté inopinément" nous fait savoir la boîte de
dialogue, Ignorer, Rapport ou bien Relancer, propose-t'elle,
blagueuse. Imperturbable et presque soulagé que l'accident soit enfin
intervenu nous continuons... Ce n'est qu'un moment de solitude à
passer après tout.
Les quelques secondes semblent éternelles avant de voir arriver mes
squelettes de balles...
Comme un électrochoc, nous voilà boosté pour finir. Y a pas de doute,
c'est bien du spectacle vivant...

derniers instants au Mexique, c'est finalement confortablement
installé dans mon fauteuil en france que j'écris ce dernier message
antidaté pour revenir sur la fin de tournée de Convergence à Monterrey.
Lundi 22 : montage au théâtre, et pour ma part recherche de la pièce

manquante : un malheureux adaptateur minDVI-vga... Depuis le court
circuit de San-José la machine principale est hors service, carte son
et sortie vidéo grillée, ce qui est problématique pour un spectacle
"multi-média". Il s'agit donc de s'adapter et d'utiliser un valeureux
macbook. Bien qu'on ne soit pas très loin du texas, les Apple Store ne
courent pas les rues.


Après quelques heures à tourner dans la périphérie on finit par
trouver ce bout de plastique, transformé à mes yeux en saint graal. Ouf.
Mardi 23 : réglages et quelques arrachages de cheveux... la
configuration de secours, loin d'être idéale, ressemble plus à un
chateau de cartes branlant sous les rafales d'un vent malicieux.
Cependant les premiers tests (des stress-tests, càd des des test où on
demande au programme plus que ce qu'il est censé fournir) fonctionnent
et le le filage technique se déroule sans accrocs. Cependant
l'appréhension de changer de dispositif à la va vite se rajoute à mon
angoisse naturelle pré-jeu... ambiance... Je décide d'aller me
détendre en allant visiter la future expo du quai branly sur la
civilisation inca, présenté à quelques dizaine de mètres du théâtre.
L'orage et le pluie abondante retardent un peu le début du
spectacle... Nous commençons dans un silence qui me semble glacial,
avec parfois l'impression que le public sent notre nervosité et n'ose
réagir de peur de faire planter tout le système. Je projète un peu
trop sans doute...
Mais soudain, sans raison évidente, l'écran blanc (et non pas bleu)
fatal de la mort surgit en grand sur toute la surface du tulle -
"Convergence 1.0 a quitté inopinément" nous fait savoir la boîte de
dialogue, Ignorer, Rapport ou bien Relancer, propose-t'elle,
blagueuse. Imperturbable et presque soulagé que l'accident soit enfin
intervenu nous continuons... Ce n'est qu'un moment de solitude à
passer après tout.
Les quelques secondes semblent éternelles avant de voir arriver mes
squelettes de balles...
Comme un électrochoc, nous voilà boosté pour finir. Y a pas de doute,
c'est bien du spectacle vivant...
Adrien


Première soirée!
Ma première soirée à Mexico touche à sa fin...
Bien réceptionnée à l'aéroport par Francisco et sa Nissan Verte qu'il conduit comme une Harley, presque allongé, les bras tendus,(sans parler du slalom entre les voitures!)bien installée dans ma petite chambrée, bien substantée au "Bocados del Mundo", mignon bar à vin, bien fatiguée, rêveuse, bordée (par mes soins!), prête pour mon unique nuitée dans ce Bed and Breakfast du quartier de La Condesa.
Et voilà! Emballé c'est pesé!
Demain je déménage à La Casa Comtesse...
Bien réceptionnée à l'aéroport par Francisco et sa Nissan Verte qu'il conduit comme une Harley, presque allongé, les bras tendus,(sans parler du slalom entre les voitures!)bien installée dans ma petite chambrée, bien substantée au "Bocados del Mundo", mignon bar à vin, bien fatiguée, rêveuse, bordée (par mes soins!), prête pour mon unique nuitée dans ce Bed and Breakfast du quartier de La Condesa.
Et voilà! Emballé c'est pesé!
Demain je déménage à La Casa Comtesse...
Veronika lost in trans(it)lation...
Et oui! Me voilà seule pour une petite semaine à Mexico City!
Mille pensées à mes amis partis, Adrien, Géraldine, Titi et Tof (par ordre alphabétique!)
Spéciale dédicace à Bénédicte, Julie, Gaelle et Shiriana!
Mille pensées à mes amis partis, Adrien, Géraldine, Titi et Tof (par ordre alphabétique!)
Spéciale dédicace à Bénédicte, Julie, Gaelle et Shiriana!
Les amoureux de Monterrey...
... se bécotent sur les bancs publics, s'embrassent, s'enlacent dans l'herbe grasse, sous les arbres alanguis... et le dimanche, le dimanche!
Sous les flonflons du bal, sur la place, des cowboys (des vrais, chapeautés, santiags aux pieds!) aux visages brunis de parchemin font danser leurs vieilles épousés, amoureuses un peu fanées, si belles, des vestiges d'enfance accrochés à la rétine.
A Monterrey, des amoureux comme s'il en pleuvait, à Monterrey, les amoureux bruissent comme des nuées d'oiseaux...
Sous les flonflons du bal, sur la place, des cowboys (des vrais, chapeautés, santiags aux pieds!) aux visages brunis de parchemin font danser leurs vieilles épousés, amoureuses un peu fanées, si belles, des vestiges d'enfance accrochés à la rétine.
A Monterrey, des amoureux comme s'il en pleuvait, à Monterrey, les amoureux bruissent comme des nuées d'oiseaux...
24 septembre 2008
Monterrey
Deux journées à Monterrey...
Deux jours de break, ça fait vraiment du bien, comme le dit Thierry, de ne pas avoir à se dire qu'on a quelque chose à faire à telle ou telle heure...
Alors, hier, bien sur, ordi, petits mails et coups de fils aux amis, aux chéri(e)s, à la famille...
Nous voilà partis pour une marche interminable en plein cagnard entre 2 autoroutes, le Rio Santa Catarina à sec, le long du golf fort bien placé, on fini par arriver au parc Fundidora, pour des petites visites culturelles et instructives au haut Fourneau 3, impressionnant vestige du passé industriel élégamment reconverti en musée de l'acier, de la science et de la technologie:
Expos photos, peintures, et balade dans le parc... Nickel ! ça fait du bien de n'avoir rien à faire.
Repas chez les nonnes, la douche qui va bien et direction le quartier des bars, pour une soirée qui passe de 22h à 4h sans crier gare... Chouettes ambiances, un son différent tous les 5mn, sur 3, 4 blocs au carrés ça danse, ça allume, ça glousse (proverbe de Laurent: "Fille qui glousse, seins qui poussent") ça s'habille très très court, ça rentre, ça traîne, ça boit, ça sort, la souricière est en pleine activité... les gens sont souriants, la ziq est très forte, les cocktails surprenants...
Bref une bonne soirée, bien sympa qui nous a permis de faire connaissance avec Doumé et Laurent de Wilde, présents à Monterrey sur le festival...
Aujourd'hui, la même, visite du musée d'histoire mexicaine, celui du Nord-est.
et puis cet aprem, José, le directeur culturel du festival nous embarque, pour une virée en dehors de la ville, pour une virée au parc de Chipinque.
C'était terrible. La montagne est juste là, elle semble en surplomb, prête à vous tomber dessus, la flore est ahurissante, les cactus magnifiques, et les sauterelles semblent dessinées au laser... magique !!! on a bien rigolé, bien discuté, et fait une belle balade en pleine nature, que du bonheur...
en rentrant, on pensait tous à la bière qu'on boirait sur une terrasse, en redescendant, mais c'était compter sans l'envie de José, qui s'arrête à la première supérette pour s'acheter des bières que l'on boira dans la voiture comme de grands ados : "on a oublié ces trucs là", le tout en refaisant intégralement le monde dans la demi-heure, que du bonheur!
Deux jours de break, ça fait vraiment du bien, comme le dit Thierry, de ne pas avoir à se dire qu'on a quelque chose à faire à telle ou telle heure...
Alors, hier, bien sur, ordi, petits mails et coups de fils aux amis, aux chéri(e)s, à la famille...
Nous voilà partis pour une marche interminable en plein cagnard entre 2 autoroutes, le Rio Santa Catarina à sec, le long du golf fort bien placé, on fini par arriver au parc Fundidora, pour des petites visites culturelles et instructives au haut Fourneau 3, impressionnant vestige du passé industriel élégamment reconverti en musée de l'acier, de la science et de la technologie:
Expos photos, peintures, et balade dans le parc... Nickel ! ça fait du bien de n'avoir rien à faire.
Repas chez les nonnes, la douche qui va bien et direction le quartier des bars, pour une soirée qui passe de 22h à 4h sans crier gare... Chouettes ambiances, un son différent tous les 5mn, sur 3, 4 blocs au carrés ça danse, ça allume, ça glousse (proverbe de Laurent: "Fille qui glousse, seins qui poussent") ça s'habille très très court, ça rentre, ça traîne, ça boit, ça sort, la souricière est en pleine activité... les gens sont souriants, la ziq est très forte, les cocktails surprenants...
Bref une bonne soirée, bien sympa qui nous a permis de faire connaissance avec Doumé et Laurent de Wilde, présents à Monterrey sur le festival...
Aujourd'hui, la même, visite du musée d'histoire mexicaine, celui du Nord-est.
et puis cet aprem, José, le directeur culturel du festival nous embarque, pour une virée en dehors de la ville, pour une virée au parc de Chipinque.
C'était terrible. La montagne est juste là, elle semble en surplomb, prête à vous tomber dessus, la flore est ahurissante, les cactus magnifiques, et les sauterelles semblent dessinées au laser... magique !!! on a bien rigolé, bien discuté, et fait une belle balade en pleine nature, que du bonheur...
en rentrant, on pensait tous à la bière qu'on boirait sur une terrasse, en redescendant, mais c'était compter sans l'envie de José, qui s'arrête à la première supérette pour s'acheter des bières que l'on boira dans la voiture comme de grands ados : "on a oublié ces trucs là", le tout en refaisant intégralement le monde dans la demi-heure, que du bonheur!
§@®†¤
22 septembre 2008
SALSA
Alors voilà, depuis toujours, je crache sur les 4X4, je monte les marche 4 à 4, je mange du 4 quart à 4 heure, je joue à la belote à 4, à 4h du mat, me berce de musique binaire sur des mesures en 4/4, mon Opel tourne en 4 temps, comme ma Ducat ! De plus vous voyez bien, le monde dans lequel on vit, est binaire, c'est évident, ou 0 ou 1, ou riche ou pauvre, ou noir ou blanc, c'est un peu décevant.
Alors la Salsa dans tout ça?
Ben je l'entends bien, il y a un truc qui va pas, ça tourne pas rond ce truc là, ou pas assez carré. Ca groove bien trop, sans jamais s'arrèter, et toute cette sensualité, je vais jamais m'y habituer, je suis un étranger, pas que de langue, mon corps est marqué, au fer rouge, carré.
Bon allez je me lance, je suis là pour danser, 1, 2, 3. 1, 2, 3. 1, 2, 3.... L'impression bizarre d'avoir, à la place du corps, un gros carré, et de tenter de le faire rouler.
Je ne vais jamais y arriver, j'ai la rage, quel désespoir...
Et puis les voilà, dans ce lieu populaire, où l'on danse ou l'on boit, les gens d'ici, simples et accueillants, souriants et prévenants, généreux simplement. Les dames d'abord, qui me prennent dans leur bras, d'abord du bout des doigts, me font tourner de haut en bas, puis en riant se frottent à moi, pour que je ressente ce truc là, avec un sourire aux lèvres, qui vaut tous les encouragements.
J'essaye j'essaye, Un, deux, trois, encore, encore, encore une fois, encore, encore, sur le fil, sur la ligne blanche, au bord du bord, de l'abime juste là. " Allez arrêtes ton cinéma ! " semblent me dire les mecs à côté de moi, approche, regarde ça marche comme ça, regarde essaie, ça va marcher, tu peux y arriver. Essaie essaie, laisse toi aller, laisse toi aller... Ça y est, je crois, je me laisse aller, c'est plutôt agréable, et tape m'en douze, comme 3 X 4 font douze, encore, encore, et tape m'en quinze...plus envie de m'arrèter...
Bon je suis pas vraiment sûr d'y être arrivé, les filles disent que si, c'est toujours ça de gagné, mais une chose est sure, on s'est vraiment bien amusé !!!!
Des blanches et des noires, ça fait de la musique évidemment, ça donne envie de mélanger pour voir, ce que cela pourrait donner, sans compter, qu'importe les temps, une peau blanche et une autre cuivrée.
Spéciale dédicace à Gaëlle et Shiriana pour cette plongée au coeur de la salsa.
Sarto.
Alors la Salsa dans tout ça?
Ben je l'entends bien, il y a un truc qui va pas, ça tourne pas rond ce truc là, ou pas assez carré. Ca groove bien trop, sans jamais s'arrèter, et toute cette sensualité, je vais jamais m'y habituer, je suis un étranger, pas que de langue, mon corps est marqué, au fer rouge, carré.
Bon allez je me lance, je suis là pour danser, 1, 2, 3. 1, 2, 3. 1, 2, 3.... L'impression bizarre d'avoir, à la place du corps, un gros carré, et de tenter de le faire rouler.
Je ne vais jamais y arriver, j'ai la rage, quel désespoir...
Et puis les voilà, dans ce lieu populaire, où l'on danse ou l'on boit, les gens d'ici, simples et accueillants, souriants et prévenants, généreux simplement. Les dames d'abord, qui me prennent dans leur bras, d'abord du bout des doigts, me font tourner de haut en bas, puis en riant se frottent à moi, pour que je ressente ce truc là, avec un sourire aux lèvres, qui vaut tous les encouragements.
J'essaye j'essaye, Un, deux, trois, encore, encore, encore une fois, encore, encore, sur le fil, sur la ligne blanche, au bord du bord, de l'abime juste là. " Allez arrêtes ton cinéma ! " semblent me dire les mecs à côté de moi, approche, regarde ça marche comme ça, regarde essaie, ça va marcher, tu peux y arriver. Essaie essaie, laisse toi aller, laisse toi aller... Ça y est, je crois, je me laisse aller, c'est plutôt agréable, et tape m'en douze, comme 3 X 4 font douze, encore, encore, et tape m'en quinze...plus envie de m'arrèter...
Bon je suis pas vraiment sûr d'y être arrivé, les filles disent que si, c'est toujours ça de gagné, mais une chose est sure, on s'est vraiment bien amusé !!!!
Des blanches et des noires, ça fait de la musique évidemment, ça donne envie de mélanger pour voir, ce que cela pourrait donner, sans compter, qu'importe les temps, une peau blanche et une autre cuivrée.
Spéciale dédicace à Gaëlle et Shiriana pour cette plongée au coeur de la salsa.
Sarto.
20 septembre 2008
Ateliers
Merci Veronika et Géraldine d'être venues assister à l'atelier, surtout après Las noches de Caracas
Adrien
Adrien
San José - dépit

Série de malchances, coïncidences désagréables... Autant, des fois j'ai l'impression qu'il y a capitalisation de la loose, une sorte de cotisation obligatoire.
- ça commence par l'ordinateur de secours qui lache 3 jours avant le départ
- ça continue par un montage qui prend pas mal de retard par rapport au planning : uniquement 3 heures de travail possible sur le premier jour au lieu des deux services habituels
- une console son qui a un regrettable et fatal accident
- un court circuit fait sauter la carte son et la sortie vidéo de l'ordinateur principal de Convergence... petite odeur de brûlé 1 heure avant l''entrée du public.
- là normalement on s'en sort encore, sauf avec le premier élément de cette liste. Heureusement un macbook providentiel peut encore sauver la mise (merci Géraldine!)
- yapluska-yfautqu'on - trouve un adaptateur pour la sortie vidéo, 20 minutes top chrono à 20h dans une ville qui n'a rien d'Akihabara.
- mission accomplie, un adaptateur, providentiel lui aussi, arrive au pas de course - et non tant pis, ce n'est pas celui qu'il faut. Dépit, c'était la dernière chance...

Voilà comment se scelle la première annulation de Convergence 1.0 : par une panne informatique. La boucle est bouclée. Il ne reste plus qu'à faire une petite improvisation histoire que ceux qui se sont déplacés ne soient pas venus complètement pour rien (heureusement ils ont tous été remboursés sur le champ).
Paradoxalement, sur l'ensemble de la tournée, je n'ai jamais autant discuté avec les gens à la sortie que cette fois là.
Voilà.
J'en ai fait des cauchemars...
Là on est en break de deux/trois jours à Monterrey, au Mexique, ça permet de se remettre, et d'essayer de sauver la suite.
Adrien
PS : j'ai au moins appris que les papillons (en tout cas une espèce) mangent de la banane, ce que j'étais loin d'imaginer...

Le cercle, la sphère...
... des jeunes gens pieds nus se roulent dans la poussière, font de petits sauts, tournent en rond le poing levé, comme un seul homme, vont et viennent, courbes et arabesques, courent avec une feuille de cigarette-libellule au bout du doigt, déposent des balles sur des endroits improbables de leurs corps (lobe de l'oreille, auriculaire, tendon d'Achille, rotule et bout de la langue, et que sais-je encore...), et tentent d'étranges poses et contorsions sur le sol (froid, le sol...)
Le pourquoi du comment de tout cela est assurément une philosophie.
C'est le cercle, la sphère, si j'osais, la secte des jongleurs!
Le pire, c'est que je me suis bien amusée, (balversée) lors de mon tout premier atelier, à Caracas s'il vous plaît!
ps: Adrien nous a promi, à Géraldine et moi, impatientes, une balle à chacune afin de nous entraîner!
ps2: et nous sommes ravies! Quand je parlais de secte...
Le pourquoi du comment de tout cela est assurément une philosophie.
C'est le cercle, la sphère, si j'osais, la secte des jongleurs!
Le pire, c'est que je me suis bien amusée, (balversée) lors de mon tout premier atelier, à Caracas s'il vous plaît!
ps: Adrien nous a promi, à Géraldine et moi, impatientes, une balle à chacune afin de nous entraîner!
ps2: et nous sommes ravies! Quand je parlais de secte...
17 septembre 2008
San José
Holà !
On est bien arrivé à San José, pour un passage express malheureusement (un peu plus de 48h). Saison des pluies oblige, il pleut. De manière précise cependant, pas un vulgaire grain breton imprévisible. Non non non, là c'est de 13h à 19h. Tous les jours de juin à novembre. Soit...
Grosse fatigue pour moi après trois-quatres jours bien chargés, du coup je m'attarde pas. D'autant que si je veux me promener, je crois que ce sera forcément demain matin.
Adrien
On est bien arrivé à San José, pour un passage express malheureusement (un peu plus de 48h). Saison des pluies oblige, il pleut. De manière précise cependant, pas un vulgaire grain breton imprévisible. Non non non, là c'est de 13h à 19h. Tous les jours de juin à novembre. Soit...
Grosse fatigue pour moi après trois-quatres jours bien chargés, du coup je m'attarde pas. D'autant que si je veux me promener, je crois que ce sera forcément demain matin.
Adrien
16 septembre 2008
Las noches de Caracas
Fin de journée...
Toujours cette chaleur polluée, parfumée, pots d'échappement et mangues, fumées de citrons verts, pluie lourde, grise, sucrée, toujours ces nuages noirs et denses qui avalent la montagne et nous promettent un orage "tellurique" qui ne vient jamais.
Les palmiers fluos se font dentelles sur les buildings salis.
Et puis la nuit est là, d'un coup, la nuit et ses vapeurs enveloppantes de "Cuba Libre", rhum, coca, citron vert en intraveineuse, les guibolles s'agitent, les corps souples entrent en transe, fondent, sous les pluies de cuivres, les martèlements de congas et les belles voix rocailleuses...
La Salsa!
C'était bien...
Toujours cette chaleur polluée, parfumée, pots d'échappement et mangues, fumées de citrons verts, pluie lourde, grise, sucrée, toujours ces nuages noirs et denses qui avalent la montagne et nous promettent un orage "tellurique" qui ne vient jamais.
Les palmiers fluos se font dentelles sur les buildings salis.
Et puis la nuit est là, d'un coup, la nuit et ses vapeurs enveloppantes de "Cuba Libre", rhum, coca, citron vert en intraveineuse, les guibolles s'agitent, les corps souples entrent en transe, fondent, sous les pluies de cuivres, les martèlements de congas et les belles voix rocailleuses...
La Salsa!
C'était bien...
Les dernières videos sont en ligne
pour les voir c'est par ici :http://vimeo.com/cieadrienm/
PS : il est également possible de les télécharger pour les voir en HD...
Les trois derniers jours ont été assez chargés (ateliers, jeu, etc), donc peu de temps pour écrire. Voici la photo vivante de fin d'atelier :
20 min avant l'entrée des spectateurs :
Adrien
PS : il est également possible de les télécharger pour les voir en HD...
Les trois derniers jours ont été assez chargés (ateliers, jeu, etc), donc peu de temps pour écrire. Voici la photo vivante de fin d'atelier :
20 min avant l'entrée des spectateurs :
Adrien
15 septembre 2008
Caracas premiers jours
Réveil matinal après une nuit très courte, l'Alliance Française de Caracas a en effet prévu un beau planning d'interviews : 10h30, 11h, 12h pour le matin, 14h et 19h pour l'après midi. Les journalistes Vénézuéliens (comme pas mal d'autres d'ailleurs) n'ont ni la ponctualité ni la fiabilité comme caractéristiques : sur les trois rencontres prévues avant midi, une seule aura lieu finalement. C'est pas plus mal.
L'Alliance nous invite à déjeuner le repas national vénézuélien :

riz, fromage, haricots noirs, bananes flambées, viande effilochée.
Shiriana en profite pour nous donner les consignes de base sur la vie au Vénézuéla : sécurité, situation politique, et divers petits aspects pratiques (hé non, il ne faut pas jeter le PQ dans les toilettes !)
Repérage au théâtre, et négociations techniques de dernières minutes afin que la fiche tech soit (plus ou moins) respectée... c'est désormais un classique.
La salle si elle a moins de cachet que le magnifique théâtre de Quito est en revanche beaucoup mieux adaptée à Convergence 1.0 : petite ouverture, jauge moyenne (450), et tout le monde en frontal. Elle fait partie du CELARG, qui est un centre culturel très vivant avec une programmation dynamique...

on en profite pour voir une scène ouverte de danse contemporaine à 19h30.
Quelques bières et repas plus loin, repos.
Quelques remarques diverses sur Caracas :
- la ville est extrêmement bruyante...
- des perroquets multicolores et flamboyants en guise de pigeons, c'est quand même plus funky
- à 17h c'est open bar pour les moustiques
- un trajet en ville prend au moins 40mn et 45mn, même quand on ne va pas loin
- patience est le maître mot, il ne faut surtout pas être pressé pour éviter les crises de nerfs
- voir Hugo Chavez à la TV disant "les Yankee allez vous faire ..." avec des bips de censure sur une chaîne nationale vaut son pesant de cacahuètes
- Yuli la directrice culturelle de l'alliance est une jongleuse : elle double sur le périf' par la bande d'arrêt d'urgence, un téléphone dans chaque main, en m'assurant avec un grand sourire qu'elle pourrait se maquiller en même temps si le besoin s'en faisait sentir
- d'après mes renseignements le permis de conduire ne se passe pas, il s'achète. 80 bolivars (20€). J'y songerais...
- le système de priorité sur la route est surréaliste
- l'essence coûte moins cher que l'eau courante. Le plein revient à 5 bolivars (un peu plus de 1€)
- en revanche le prix de tout le reste est très élevé. Caracas est la ville la plus chère d'amérique latine
- tout le monde achète ses bolivars au noir, il est en effet très compliqué de changer des devises étrangères de manière légale
- avec quelques billets on peut régler bien des tracas
- le pays a l'air sublime
- il y a banane et banane. L'avocat c'est bon. Papaye, fruits de la passion, ananas etc. Pas besoin de slogan pour manger des fruits ici...
Adrien
L'Alliance nous invite à déjeuner le repas national vénézuélien :

riz, fromage, haricots noirs, bananes flambées, viande effilochée.
Shiriana en profite pour nous donner les consignes de base sur la vie au Vénézuéla : sécurité, situation politique, et divers petits aspects pratiques (hé non, il ne faut pas jeter le PQ dans les toilettes !)
Repérage au théâtre, et négociations techniques de dernières minutes afin que la fiche tech soit (plus ou moins) respectée... c'est désormais un classique.
La salle si elle a moins de cachet que le magnifique théâtre de Quito est en revanche beaucoup mieux adaptée à Convergence 1.0 : petite ouverture, jauge moyenne (450), et tout le monde en frontal. Elle fait partie du CELARG, qui est un centre culturel très vivant avec une programmation dynamique...

on en profite pour voir une scène ouverte de danse contemporaine à 19h30.
Quelques bières et repas plus loin, repos.
Quelques remarques diverses sur Caracas :
- la ville est extrêmement bruyante...
- des perroquets multicolores et flamboyants en guise de pigeons, c'est quand même plus funky
- à 17h c'est open bar pour les moustiques
- un trajet en ville prend au moins 40mn et 45mn, même quand on ne va pas loin
- patience est le maître mot, il ne faut surtout pas être pressé pour éviter les crises de nerfs
- voir Hugo Chavez à la TV disant "les Yankee allez vous faire ..." avec des bips de censure sur une chaîne nationale vaut son pesant de cacahuètes
- Yuli la directrice culturelle de l'alliance est une jongleuse : elle double sur le périf' par la bande d'arrêt d'urgence, un téléphone dans chaque main, en m'assurant avec un grand sourire qu'elle pourrait se maquiller en même temps si le besoin s'en faisait sentir
- d'après mes renseignements le permis de conduire ne se passe pas, il s'achète. 80 bolivars (20€). J'y songerais...
- le système de priorité sur la route est surréaliste
- l'essence coûte moins cher que l'eau courante. Le plein revient à 5 bolivars (un peu plus de 1€)
- en revanche le prix de tout le reste est très élevé. Caracas est la ville la plus chère d'amérique latine
- tout le monde achète ses bolivars au noir, il est en effet très compliqué de changer des devises étrangères de manière légale
- avec quelques billets on peut régler bien des tracas
- le pays a l'air sublime
- il y a banane et banane. L'avocat c'est bon. Papaye, fruits de la passion, ananas etc. Pas besoin de slogan pour manger des fruits ici...
Adrien
13 septembre 2008
Panne internet
Une grosse panne internet dans le secteur englobant le théâtre,
l'hôtel et l'alliance ne facilite pas les communications.
Dommage j'ai pu finir hier les montages video des trois derniers
jours... tant pis, ça attendra.
Tout va bien sinon.
l'hôtel et l'alliance ne facilite pas les communications.
Dommage j'ai pu finir hier les montages video des trois derniers
jours... tant pis, ça attendra.
Tout va bien sinon.
Adrien
12 septembre 2008
Bye bye Quito, Welcome Caracas
Après une soirée bien arrosée pour fêter la représentation, réveil matinal afin de monter sur la "colline". Téléphérique direction 4200m, souffle court, séance jonglage périlleuse, décors grandioses, infilmable mais la vidéo sera en ligne demain.
L'équipe culturelle de l'alliance française de Quito, Bénédicte et Julie, nos anges gardiennes de choc (5 jours mémorables, grosses bises électroniques!) nous accompagnent à l'aéroport pour les derniers "au revoir" avant le chemin de croix traditionnel des aéroports.
Tant de choses dont on n' a pas eu le temps de parler ici faute de temps... il faudrait un post entier sur les peintures, curieusement omniprésentes, un autre sur la nourriture, etc.... tant pis.
Le vol passe par Bogota, histoire de franchir quelques fois de plus les multiples "checks" kafkaiens. Plongée en apnée dans le monde de l'arbitraire, qui finit en beauté par le "pourboire" que notre chauffeur laisse aux douaniers de Caracas. Ouf ! il est 1h30 du matin, et l'on est enfin sortis du cauchemar des files d'attentes interminables.
Caracas me semble a priori être une jungle hostile, en tout cas l'arrivée est sauvage, et les sollicitations pour de multiples arnaques et taxi douteux sont nombreuses.
Plus qu'une heure de route et on pourra enfin se poser et dormir... Tout le monde est crevé, et les nerfs sont à vifs.
Adrien
L'équipe culturelle de l'alliance française de Quito, Bénédicte et Julie, nos anges gardiennes de choc (5 jours mémorables, grosses bises électroniques!) nous accompagnent à l'aéroport pour les derniers "au revoir" avant le chemin de croix traditionnel des aéroports.
Tant de choses dont on n' a pas eu le temps de parler ici faute de temps... il faudrait un post entier sur les peintures, curieusement omniprésentes, un autre sur la nourriture, etc.... tant pis.
Le vol passe par Bogota, histoire de franchir quelques fois de plus les multiples "checks" kafkaiens. Plongée en apnée dans le monde de l'arbitraire, qui finit en beauté par le "pourboire" que notre chauffeur laisse aux douaniers de Caracas. Ouf ! il est 1h30 du matin, et l'on est enfin sortis du cauchemar des files d'attentes interminables.
Caracas me semble a priori être une jungle hostile, en tout cas l'arrivée est sauvage, et les sollicitations pour de multiples arnaques et taxi douteux sont nombreuses.
Plus qu'une heure de route et on pourra enfin se poser et dormir... Tout le monde est crevé, et les nerfs sont à vifs.
Adrien
10 septembre 2008
Brèves désordonnées de Quito.
Le temps étant un peu fragmenté, je poste un premier brouillon sur les derniers jours à Quito
- avant hier : journée un peu ratée, à l'origine destinée à effectuer la reprise après trois mois de break, le montage a pris tellement de retard suite au désengagement inopiné du prestataire technique que nous devons annuler les répétitions prévues.
Dans la foulée, les interviews qui étaient calées sont également annulées au dernier moment...
Et les jongleurs que j'ai contacté ne répondent pas non plus.
Et le temps est terriblement gris.
La loose quoi.
Mais je crois que c'est le "syndrome du troisième jour"...
- hier : rendez-vous à 7h30 pour participer à télématin sur la plus grosse chaine équatorienne. Véronika se défile au dernier moment et j'y vais accompagné par Géraldine et Bénédicte...
Les images valent mille discours :
Voilà pour le petit moment de kitshitude.
la journée est doublement chargée : réglage, répétition, représentation.
L'angoisse et le trac sont étouffants pour la première représentation depuis 3 mois.
Heureusement tout se passe bien, et le travail de promotion du matin a porté ses fruits, la salle est relativement remplie (attention, pas pleine, car pour faire venir 1200 personnes à 25$ la place, ç'aurait été un sacré tour de force).
- avant hier : journée un peu ratée, à l'origine destinée à effectuer la reprise après trois mois de break, le montage a pris tellement de retard suite au désengagement inopiné du prestataire technique que nous devons annuler les répétitions prévues.
Dans la foulée, les interviews qui étaient calées sont également annulées au dernier moment...
Et les jongleurs que j'ai contacté ne répondent pas non plus.
Et le temps est terriblement gris.
La loose quoi.
Mais je crois que c'est le "syndrome du troisième jour"...
- hier : rendez-vous à 7h30 pour participer à télématin sur la plus grosse chaine équatorienne. Véronika se défile au dernier moment et j'y vais accompagné par Géraldine et Bénédicte...
Les images valent mille discours :
Voilà pour le petit moment de kitshitude.
la journée est doublement chargée : réglage, répétition, représentation.
L'angoisse et le trac sont étouffants pour la première représentation depuis 3 mois.
Heureusement tout se passe bien, et le travail de promotion du matin a porté ses fruits, la salle est relativement remplie (attention, pas pleine, car pour faire venir 1200 personnes à 25$ la place, ç'aurait été un sacré tour de force).
Place San Francisco
Le ciel est lourd, gris-bleu, comme du sucre chauffé au métal, et troué de longues lames de lumières phosphorescentes qui cognent et piquent les murs ocres, bleus, verts des maisons coloniales.
Sans cesse, un fantôme d'orage qui ne se montre jamais mais fait mollement trembler les très petits, épais arbres à palmes.
L'air est saturé d'odeurs, benzine, cannelle, fritures, sur le pavé herbé, la démarche lente de ces belles femmes aux visages d'Amérindiennes, plumes de paon aux chapeaux, Panamas chics, les cous encerclés de perles "d'or soufflé", et à leurs mains, à leurs bras, à leur dos, des enfants minuscules aux joues rouges.
Des écoliers, des cireurs de chaussures, des couturiers des rues, des prêcheurs, de petits hommes à l'air joyeux mais aux costumes gris, très sérieux, des jeunes filles aux jeans tailles, très basses, des policiers avec des armes, très impressionnantes, un grand homme maigre qui marche en faisant des signes de croix, des cactus en pots, un jeune homme descendant de l'église San Francisco, dont j'ai vu de mes yeux vus le visage très brièvement s'éclairer, tel une lanterne ou plutôt, une veilleuse, un peu rouge, un peu transparente, et au-dessus, au dessus de tout ça, sur la colline, mais tout de même au dessous du ciel de sucre chauffé au métal, la grande Vierge ailée piétine un serpent.
Veronika
Sans cesse, un fantôme d'orage qui ne se montre jamais mais fait mollement trembler les très petits, épais arbres à palmes.
L'air est saturé d'odeurs, benzine, cannelle, fritures, sur le pavé herbé, la démarche lente de ces belles femmes aux visages d'Amérindiennes, plumes de paon aux chapeaux, Panamas chics, les cous encerclés de perles "d'or soufflé", et à leurs mains, à leurs bras, à leur dos, des enfants minuscules aux joues rouges.
Des écoliers, des cireurs de chaussures, des couturiers des rues, des prêcheurs, de petits hommes à l'air joyeux mais aux costumes gris, très sérieux, des jeunes filles aux jeans tailles, très basses, des policiers avec des armes, très impressionnantes, un grand homme maigre qui marche en faisant des signes de croix, des cactus en pots, un jeune homme descendant de l'église San Francisco, dont j'ai vu de mes yeux vus le visage très brièvement s'éclairer, tel une lanterne ou plutôt, une veilleuse, un peu rouge, un peu transparente, et au-dessus, au dessus de tout ça, sur la colline, mais tout de même au dessous du ciel de sucre chauffé au métal, la grande Vierge ailée piétine un serpent.
Veronika
Une visite
Un grand trou au-dessus des flancs, chair déchiquetée, béance visqueuse, j'entends la valve du coeur qui cogne sous la cage thoracique, je peux compter ses os, tiens, il manque une côte, là, sous la blessure, j'imagine l'éclat acéré de la flèche, peut-être un poignard, un jet de pierres, une branche de résineux?
Son dos part en lambeaux de chair, sa peau est tachée d'or et de sang, mais... le pire, le pire, il est cloué, par les mains, par les pieds...
Géraldine et moi poussons un grand cris d'effroi, mais sommes rassurées, très vite, par le guide du musée: "Non, il ne souffre pas!"... Ouf!
Ainsi est-il représenté par la très réaliste Ecole de Quito.
Veronika
Son dos part en lambeaux de chair, sa peau est tachée d'or et de sang, mais... le pire, le pire, il est cloué, par les mains, par les pieds...
Géraldine et moi poussons un grand cris d'effroi, mais sommes rassurées, très vite, par le guide du musée: "Non, il ne souffre pas!"... Ouf!
Ainsi est-il représenté par la très réaliste Ecole de Quito.
Veronika
08 septembre 2008
Quito : Photos en vrac
Quelques photos rapidement : jonglage au parc et resto au dessus de la ville avec une vue impressionnante.
La suite dans l'album photo...
J'ai profité du fait que l'interview tv de ce matin soit annulée pour rajouter les sons de Christophe, malheureusement le player est loin d'être optimal pour le moment... en attendant de trouver mieux.
Adrien
07 septembre 2008
Quito, découverte...
Samedi off pour s'acclimater, ce qui s'avère plus difficile que je ne l'imaginais : rapide session de jonglage au parc ce matin, 3 minutes plus tard je suis épuisé et essoufflé, il semblerait que quelqu'un ait changé la gravité en douce pendant la nuit. En fait l'altitude ne gène pas que pour la cuisson du riz, le corps et les petits poumons ont bien du mal à s'adapter au manque d'oxygène.
Julie et Bénédicte de l'alliance française ont la gentillesse et la disponibilité pour nous faire découvrir la vieille ville pendant l'après-midi, et entre deux spécialités locales nous voguons dans les ruelles à l'architecture baroque coloniale du 17e...
Quelques thés à la coca et bières plus tard, visite du théâtre Bolivar. Ca faisait un vrai temps que nous n'avions pas joué sur une scène de cette dimension : près de 20m d'ouverture de scène, 1200 places au parterre (il y en avait 1700 supplémentaires sur le balcon qui n'a pas encore été reconstruit).
Pas facile de remplir cette salle, heureusement les gens de l'alliance et du théâtre ont prévu une com' efficace, et j'ai également quelques interviews prévues (dont un télématin local sur une chaîne nationale (sic))
Caipirinha, mojito etc. sommeil, le décalage n'est toujours pas absorbé.
PS : Mauvaise surprise en déballant les bagages : ils ont été ouverts, comme ça arrive souvent sur les longs courriers, mais surtout il manque une de mes balles cristal, qui a dû tomber de la valise qui était mal refermée. La mission pour ces deux jours est donc de prendre contact avec des jongleurs de Quito, et trouver une balle de rechange...
PS2 : la vidéo a été très peu montée, et je n'ai pas rajouté de bande son : ce n'est que le son des prises de vue directes !
Adrien
De Amérique Centrale |
Julie et Bénédicte de l'alliance française ont la gentillesse et la disponibilité pour nous faire découvrir la vieille ville pendant l'après-midi, et entre deux spécialités locales nous voguons dans les ruelles à l'architecture baroque coloniale du 17e...
Quelques thés à la coca et bières plus tard, visite du théâtre Bolivar. Ca faisait un vrai temps que nous n'avions pas joué sur une scène de cette dimension : près de 20m d'ouverture de scène, 1200 places au parterre (il y en avait 1700 supplémentaires sur le balcon qui n'a pas encore été reconstruit).
Pas facile de remplir cette salle, heureusement les gens de l'alliance et du théâtre ont prévu une com' efficace, et j'ai également quelques interviews prévues (dont un télématin local sur une chaîne nationale (sic))
De Amérique Centrale |
Caipirinha, mojito etc. sommeil, le décalage n'est toujours pas absorbé.
PS : Mauvaise surprise en déballant les bagages : ils ont été ouverts, comme ça arrive souvent sur les longs courriers, mais surtout il manque une de mes balles cristal, qui a dû tomber de la valise qui était mal refermée. La mission pour ces deux jours est donc de prendre contact avec des jongleurs de Quito, et trouver une balle de rechange...
PS2 : la vidéo a été très peu montée, et je n'ai pas rajouté de bande son : ce n'est que le son des prises de vue directes !
Adrien
06 septembre 2008
Quito, Équateur...

Enfin arrivés avec à peu près 12h de retard et une nuit imprévue à l'aéroport d'Amsterdam... Tout va bien, l'altitude (2800 m) se fait un peu sentir. Etant au niveau de l'équateur les gens disent d'ailleurs que Quito est la ville la plus proche du soleil. Poétique, mais pas très géométrique.
La ville est bordée de volcans, du coup ça devait être plus simple de mettre l'aéroport en centre ville, ce qui a un côté pratique vu les embouteillages :-), et ça rythme la journée de voir passer ces bruyants mastodontes 100m au dessus de la tête.
On jouera mardi au Teatro Bolivar d'un beau style art déco, qui pour la petite histoire a brûlé en 1992 suite à un incendie dans le Pizza Hut mitoyen. Depuis une fondation verse une bonne partie des recettes des spectacles pour sa complète réhabilitation.
Fatigue...
Plus d'info demain,
Adrien
04 septembre 2008
Amérique Centrale
Nous voilà partis pour ce qui est sûrement la dernière tournée Culturefrance pour Convergence 1.0.
Au programme au cours de ce mois de septembre :
- Quito, équateur, du 4 au 10 septembre, représentation le mardi 9 à 20h au Teatro Bolivar
- Caracas, Vénézuela, du 10 au 16 septembre, représentations les 13 et 14 au Centro de Estudios Latinoamercianos Romulo Gallegos (respectivement à 20h et 18h), ateliers les 14 et 15.
- San José, Costa-Rica, du 16 au 19 septembre, représentation le jeudi 18 à 20h au Teatro Eugne Oneill
- Monterey, Méxique, du 19 au 24 septembre, représentation le mardi 23 à 20h30 au Teatro del centro de las artes
Voici le fichier de Google Earth de tournée : AmeriqueCentrale.kmz.zip
L'album photo sera désormais sur Picasa, flicker étant trop dispendieux : Amérique Centrale
A tout bientôt,
Adrien
Au programme au cours de ce mois de septembre :
- Quito, équateur, du 4 au 10 septembre, représentation le mardi 9 à 20h au Teatro Bolivar
- Caracas, Vénézuela, du 10 au 16 septembre, représentations les 13 et 14 au Centro de Estudios Latinoamercianos Romulo Gallegos (respectivement à 20h et 18h), ateliers les 14 et 15.
- San José, Costa-Rica, du 16 au 19 septembre, représentation le jeudi 18 à 20h au Teatro Eugne Oneill
- Monterey, Méxique, du 19 au 24 septembre, représentation le mardi 23 à 20h30 au Teatro del centro de las artes
Voici le fichier de Google Earth de tournée : AmeriqueCentrale.kmz.zip
L'album photo sera désormais sur Picasa, flicker étant trop dispendieux : Amérique Centrale
A tout bientôt,
Adrien
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