12 septembre 2006

Petit kit de survie en environnement diplomatique

Voilà voilà, on est arrivé à Jakarta, ville qui a des airs de Dubaï (en tout cas dans mon imagination car je n'y suis jamais allé) : de grands immeubles, de grandes routes, de gros monuments, et des tout petits trottoirs...

La salle est plutôt classe, genre théâtre à l'italienne, et l'équipe du lieu semble efficace. Heureusement car il était temps de ménager Thierry et Christophe, qui ont enchainé les journées. Chacun en a profité pour se reposer quelques heures à l'hôtel.

18h : réception de l'ambassadeur, on arrive en avance et l'on croise dans les alentours de la résidence quelques diplomates qui patientent, histoire de ne pas arriver en avance (!). Bien que très protocolaire l'atmosphère reste cordiale...
J'avoue que l'on ne sait pas trop non plus où se foutre... d'autant que l'on est présenté comme étant les "artistes". Soit! avec de la fièvre et de l'alcool je tente de baragouiner en english quelques phrases bien senties à mes différents interlocuteurs. Je regrette que Véronika ne m'ait pas enregistré en douce, ça aurait donné matière à quelques fou rires futurs...
Sans manger le moindre ferrero on se retrouve au resto avec Élise, Tof, G, et deux amis d'Élise. Raconter cet épisode serait un peu trop long, je laisserais donc les souvenirs faire le tri...

J'oubliais, dans la journée d'hier : Christophe et Véronika étant malades, Laurent le très sympathique directeur du CCF de Bandung, nous appelle un guérisseur. Il a manipulé un peu Christophe, et envoûté une bouteille d'eau pour Véro... J'ai senti un léger vertige en pensant à des pans entiers de mon existence (rationnelle à l'extrême) qui risquaient de s'écrouler au vu d'une éventuelle guérison.

Mais c'est bon, tout le monde est encore malade!
Adrien

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Félicitations aux dames de la Cie très élégantes et tout à fait couleur locale dans les salons de l'ambassadeur. Les messieurs étaient ils moins photogéniques ?
Bon rétablissement à toute l'équipe et courage pour demain.