Ce fut une tournée magnifique, et j'envoie toutes mes pensées à Adrien, Géraldine, Christophe et Thierry!
30 septembre 2008
Le départ...
Et voilà, mon séjour touche à sa fin! Je reprends l'avion dans quelques heures, heureuse, très heureuse, d'avoir vécu cette aventure!

Ce fut une tournée magnifique, et j'envoie toutes mes pensées à Adrien, Géraldine, Christophe et Thierry!
Ce fut une tournée magnifique, et j'envoie toutes mes pensées à Adrien, Géraldine, Christophe et Thierry!
L'île des poupées
Nous avons donc débarqué en plein film d'épouvante au beau milieu de la lagune...
Don Julian, un habitant de l'île décédé depuis peu de temps vit une petite fille se noyer non loin de chez lui. Alors, pour apaiser son esprit, il se mit à pêcher toutes les poupées trouvées dans la lagune et à les accrocher aux arbres de son île. C'est absolument terrifiant, ces centaines et centaines de poupées mutilées, brûlées, décomposées qui pendent aux arbres, aux murs de la maison, partout absolument partout!

Le plus incroyable, c'est que les descendants, fils, petits fils, de Don Julian, perpétuent la tradition! Ils font payer un droit d'entrée de 4 pesos, (un vieux monsieur nous a fait une petite visite guidée!) sont incroyablement adorables, et flattés de voir les visiteurs curieux (et peu nombreux je crois...).

Scène étrange également: un enfant de deux ans habite là avec sa famille, et nous avons pu le voir faire de la balançoire, nullement effrayé par la poupée pendue au-dessus de sa tête, et l'autre, presque plus grande que lui, étendue au sol comme un cadavre...

Même le chaton du coin avait l'air mort-vivant...
Don Julian, un habitant de l'île décédé depuis peu de temps vit une petite fille se noyer non loin de chez lui. Alors, pour apaiser son esprit, il se mit à pêcher toutes les poupées trouvées dans la lagune et à les accrocher aux arbres de son île. C'est absolument terrifiant, ces centaines et centaines de poupées mutilées, brûlées, décomposées qui pendent aux arbres, aux murs de la maison, partout absolument partout!
Le plus incroyable, c'est que les descendants, fils, petits fils, de Don Julian, perpétuent la tradition! Ils font payer un droit d'entrée de 4 pesos, (un vieux monsieur nous a fait une petite visite guidée!) sont incroyablement adorables, et flattés de voir les visiteurs curieux (et peu nombreux je crois...).
Scène étrange également: un enfant de deux ans habite là avec sa famille, et nous avons pu le voir faire de la balançoire, nullement effrayé par la poupée pendue au-dessus de sa tête, et l'autre, presque plus grande que lui, étendue au sol comme un cadavre...
Même le chaton du coin avait l'air mort-vivant...
La Llorana
Une des nombreuses versions du conte:
Un riche hidalgo courtise une jeune femme très belle mais pauvre. Il la séduit, ils ont deux enfants, mais il ne daigne pas l'épouser.
Un jour il décide de rentrer en Espagne, afin d' épouser une femme riche, en emmenant ses enfants.
Alors la jeune femme s'enfuit avec eux, et les précipite dans la rivière avant de mourir de chagrin sur la rive.
L'âme de la Llorana monte au Paradis, mais on lui dit qu'elle n'y entrera pas avant d'avoir récupéré l'âme de ses deux enfants.
C'est pourquoi on dit aujourd'hui que la Llorana hante le bord de l'eau, balayant la rive de ses longs cheveux, et plongeant ses longs doigts dans l'eau à la recherche des ses fils.
C'est aussi pour cette raison que l'on dit aux enfants de ne pas se promener seuls au bord de la rivière la nuit, car la Llorana pourrait les prendre pour ses propres enfants et les enlever à tout jamais.

Il parait que l'on peut entendre les pleurs de la Llorana dans tout le Mexique, au bord des rivières... il s'agirait en réalité du vent jouant dans certains arbres, qui produirait un incroyable son de voix humaine...
Un riche hidalgo courtise une jeune femme très belle mais pauvre. Il la séduit, ils ont deux enfants, mais il ne daigne pas l'épouser.
Un jour il décide de rentrer en Espagne, afin d' épouser une femme riche, en emmenant ses enfants.
Alors la jeune femme s'enfuit avec eux, et les précipite dans la rivière avant de mourir de chagrin sur la rive.
L'âme de la Llorana monte au Paradis, mais on lui dit qu'elle n'y entrera pas avant d'avoir récupéré l'âme de ses deux enfants.
C'est pourquoi on dit aujourd'hui que la Llorana hante le bord de l'eau, balayant la rive de ses longs cheveux, et plongeant ses longs doigts dans l'eau à la recherche des ses fils.
C'est aussi pour cette raison que l'on dit aux enfants de ne pas se promener seuls au bord de la rivière la nuit, car la Llorana pourrait les prendre pour ses propres enfants et les enlever à tout jamais.
Il parait que l'on peut entendre les pleurs de la Llorana dans tout le Mexique, au bord des rivières... il s'agirait en réalité du vent jouant dans certains arbres, qui produirait un incroyable son de voix humaine...
Un dimanche en famille...
Comme beaucoup de familles mexicaines le font le dimanche, nous sommes partis, mes colocataires,Thomas, mon hôte et un des ses amis, Jacques, à Xochimilco ("lieu où poussent les fleurs").
Xochimilco est une banlieue à 20 km du centre-ville où l'on trouve les "vestiges" de l'ancienne lagune qui composait Mexico. Les Aztèques cultivaient là leurs jardins après avoir empli les eaux profondes de boues et de végétaux, en faisant un endroit très fertile. On appelle communément cet endroit "Les jardins flottants"!
Nous avons donc loué une barque (trajinera) et sommes partis explorer les canaux bordés de fleurs, de cactus en rang d'oignon aux allures de champs de vignes (!), nous avons croisé des hérons, des familles joyeuses venues là avec leur barbecue, des restaurants flottants (des vendeurs, sur des barques, cuisinent pour vous en s'accrochant à votre Trajinera!), et des musiciens, des "Mariachis" qui jouent pour vous des chansons populaires mexicaines pour 50 pesos, accrochant également leur barque à la vôtre....
Quel bonheur d'être là, allongés au soleil, au beau milieu de la nature et de l'eau, presque en plein coeur de Mexico!
Notre chauffeur de barque nous a accostés sur deux petites îles incroyables!
La première fut l'île de la Llorana ("La pleureuse")... ce terrible et fameux conte Mexicain qui raconte l'histoire de cette femme qui rôde et pleure au bord de l'eau, cherchant ses enfants noyés... l'autre fut l'île des mounecas ("l'île des poupées")... mais elles méritent un message à elles toutes seules!
29 septembre 2008
"Ma" belle maison
La Casa Comtesse!
C'est là que j'aurais vécu une semaine à Mexico!
J'ai vraiment eu de la chance de découvrir cet endroit, un véritable "chez-soi", ou plutôt "chez-nous", refuge du soir après de longues journées de marche, de métro, de bus et de peseros attrapés à la volée, sous la pluie, dans le soleil ou la poussière...
Diego et Frida...
Vraiment émouvante cette "intrusion" dans leurs maisons... je parle d'intrusion car j'ai eu l'impression qu'ils allaient revenir d'une minute à l'autre!
Si j'habitais Mexico, je pense que je me rendrais au moins une fois par semaine dans le jardin inspirant de la maison bleue!
Je suis tellement heureuse d'être venue! Et presque un peu triste de repartir...
27 septembre 2008
México...
Deux jours déjà... de longues promenades, tours et détours dans cette ville que j'aime déjà très fort! Je marche sur les pas de Diego et Frida... même sous la pluie il y a de la lumière ici.
Visite du Palacio Nacional sur la place du Zocalo, impressionnante, Palais qui abrite les bureaux du président et une fresque monumentale de Diego Rivera illustrant l'histoire de la civilisation mexicaine, très émouvant!
Très "émouvant" également le droit d'entrée dans le Palais gardé par l'armée je présume: présentation du passeport (que je n'avais pas et dont ils m'ont fait grâce!), et passage sous des portiques de détecteurs à métaux avec tapis roulants pour les sacs, exactement comme à l'aéroport!
Bref, j'ai abattu des kilomètres en deux jours, pris l'incroyable métro où des vendeurs ambulants, à chaque station, présentent absolument tout, du stylo au "National Géographique" en passant par leur sac à dos ouverts sur une sorte de baffle qui crache de la musique de compilations apparemment "fait maison"!
J'ai vu la danse des Indiens et la magie des chamans dans des vapeurs d'encens, les musiciens des rues en uniforme jouant de vieux airs (français!) à l'orgue de Barbarie, les artisans du "Jardin Solidaridad" captivés par les Telenovelas qu'ils regardent sur de petites télés branchées je ne sais où, de grandes fumées sortir des bouches d'égout, la place Rio de Janeiro...
Puis je suis rentrée le soir dans "ma" belle maison, j'ai retrouvé Thomas, mon hôte, et mes colocataires, Lucie et Valérian autour d'une bonne bouteille de vin rouge, dégustation de galettes de maïs et cactus, camembert (quelle joie pour tout le monde, tellement rare et difficile à trouver!), poulet au "Mole", sauce aux épices et chocolat...
Pour la petite histoire, Thomas, ingénieur en acoustique est à l'origine du système "andi sound" où "juste deux enceintes et un caisson de basse suffisent pour le 5.1"..., et Lucie est circassienne!
Très bientôt des photos et des sons!
Veronika
25 septembre 2008
Monterrey, suite et fin...
Entre les pannes internet, le travail, et l'envie de profiter des
derniers instants au Mexique, c'est finalement confortablement
installé dans mon fauteuil en france que j'écris ce dernier message
antidaté pour revenir sur la fin de tournée de Convergence à Monterrey.
Lundi 22 : montage au théâtre, et pour ma part recherche de la pièce

manquante : un malheureux adaptateur minDVI-vga... Depuis le court
circuit de San-José la machine principale est hors service, carte son
et sortie vidéo grillée, ce qui est problématique pour un spectacle
"multi-média". Il s'agit donc de s'adapter et d'utiliser un valeureux
macbook. Bien qu'on ne soit pas très loin du texas, les Apple Store ne
courent pas les rues.


Après quelques heures à tourner dans la périphérie on finit par
trouver ce bout de plastique, transformé à mes yeux en saint graal. Ouf.
Mardi 23 : réglages et quelques arrachages de cheveux... la
configuration de secours, loin d'être idéale, ressemble plus à un
chateau de cartes branlant sous les rafales d'un vent malicieux.
Cependant les premiers tests (des stress-tests, càd des des test où on
demande au programme plus que ce qu'il est censé fournir) fonctionnent
et le le filage technique se déroule sans accrocs. Cependant
l'appréhension de changer de dispositif à la va vite se rajoute à mon
angoisse naturelle pré-jeu... ambiance... Je décide d'aller me
détendre en allant visiter la future expo du quai branly sur la
civilisation inca, présenté à quelques dizaine de mètres du théâtre.
L'orage et le pluie abondante retardent un peu le début du
spectacle... Nous commençons dans un silence qui me semble glacial,
avec parfois l'impression que le public sent notre nervosité et n'ose
réagir de peur de faire planter tout le système. Je projète un peu
trop sans doute...
Mais soudain, sans raison évidente, l'écran blanc (et non pas bleu)
fatal de la mort surgit en grand sur toute la surface du tulle -
"Convergence 1.0 a quitté inopinément" nous fait savoir la boîte de
dialogue, Ignorer, Rapport ou bien Relancer, propose-t'elle,
blagueuse. Imperturbable et presque soulagé que l'accident soit enfin
intervenu nous continuons... Ce n'est qu'un moment de solitude à
passer après tout.
Les quelques secondes semblent éternelles avant de voir arriver mes
squelettes de balles...
Comme un électrochoc, nous voilà boosté pour finir. Y a pas de doute,
c'est bien du spectacle vivant...

derniers instants au Mexique, c'est finalement confortablement
installé dans mon fauteuil en france que j'écris ce dernier message
antidaté pour revenir sur la fin de tournée de Convergence à Monterrey.
Lundi 22 : montage au théâtre, et pour ma part recherche de la pièce

manquante : un malheureux adaptateur minDVI-vga... Depuis le court
circuit de San-José la machine principale est hors service, carte son
et sortie vidéo grillée, ce qui est problématique pour un spectacle
"multi-média". Il s'agit donc de s'adapter et d'utiliser un valeureux
macbook. Bien qu'on ne soit pas très loin du texas, les Apple Store ne
courent pas les rues.


Après quelques heures à tourner dans la périphérie on finit par
trouver ce bout de plastique, transformé à mes yeux en saint graal. Ouf.
Mardi 23 : réglages et quelques arrachages de cheveux... la
configuration de secours, loin d'être idéale, ressemble plus à un
chateau de cartes branlant sous les rafales d'un vent malicieux.
Cependant les premiers tests (des stress-tests, càd des des test où on
demande au programme plus que ce qu'il est censé fournir) fonctionnent
et le le filage technique se déroule sans accrocs. Cependant
l'appréhension de changer de dispositif à la va vite se rajoute à mon
angoisse naturelle pré-jeu... ambiance... Je décide d'aller me
détendre en allant visiter la future expo du quai branly sur la
civilisation inca, présenté à quelques dizaine de mètres du théâtre.
L'orage et le pluie abondante retardent un peu le début du
spectacle... Nous commençons dans un silence qui me semble glacial,
avec parfois l'impression que le public sent notre nervosité et n'ose
réagir de peur de faire planter tout le système. Je projète un peu
trop sans doute...
Mais soudain, sans raison évidente, l'écran blanc (et non pas bleu)
fatal de la mort surgit en grand sur toute la surface du tulle -
"Convergence 1.0 a quitté inopinément" nous fait savoir la boîte de
dialogue, Ignorer, Rapport ou bien Relancer, propose-t'elle,
blagueuse. Imperturbable et presque soulagé que l'accident soit enfin
intervenu nous continuons... Ce n'est qu'un moment de solitude à
passer après tout.
Les quelques secondes semblent éternelles avant de voir arriver mes
squelettes de balles...
Comme un électrochoc, nous voilà boosté pour finir. Y a pas de doute,
c'est bien du spectacle vivant...
Adrien


Première soirée!
Ma première soirée à Mexico touche à sa fin...
Bien réceptionnée à l'aéroport par Francisco et sa Nissan Verte qu'il conduit comme une Harley, presque allongé, les bras tendus,(sans parler du slalom entre les voitures!)bien installée dans ma petite chambrée, bien substantée au "Bocados del Mundo", mignon bar à vin, bien fatiguée, rêveuse, bordée (par mes soins!), prête pour mon unique nuitée dans ce Bed and Breakfast du quartier de La Condesa.
Et voilà! Emballé c'est pesé!
Demain je déménage à La Casa Comtesse...
Bien réceptionnée à l'aéroport par Francisco et sa Nissan Verte qu'il conduit comme une Harley, presque allongé, les bras tendus,(sans parler du slalom entre les voitures!)bien installée dans ma petite chambrée, bien substantée au "Bocados del Mundo", mignon bar à vin, bien fatiguée, rêveuse, bordée (par mes soins!), prête pour mon unique nuitée dans ce Bed and Breakfast du quartier de La Condesa.
Et voilà! Emballé c'est pesé!
Demain je déménage à La Casa Comtesse...
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