Ximena qui s'occupe de notre accueil nous emmène dans nos hôtels respectifs. Véro et moi sommes logés au Centre Culturel Recoleta, qui est en fait un musée.
On y trouve 8 chambres, décorées par des œuvres du musées, en plein cœur du centre.
On se retrouve tous dans la plus vieille pizzeria de BA, dont les murs sont couverts d'affiches jaunies des grandes figures du monde du sport... Malgré l'aspect un poil désuet, les pizza y sont incroyablement redoutables. Hé oui, il ne faut pas oublier que la communauté Italienne est fort bien représentée ici.
L'aprem', je file au parc en dessous de l'hôtel où j'ai eu ouï dire que les jongleurs locaux se réunissaient. Ils ne sont pas très nombreux finalement pour un samedi ensoleillé, mas j'imagine que la plupart travaille. L'Argentine avec le Chili ont cette tradition des spectacles de jonglage au feu rouge, et la plupart des jongleurs ont un niveau assez élevé. Ceux présents au parc sont là pour vendre du matériel.
L'ombre de Marco Paoletti plane, et son nom est souvent évoqué. Marco est un des jongleurs sud-américains les plus connus, il a commencé à jongler dans ce parc, et travaille désormais à Berlin (au Katakomb avec Stephan Sing et cie)
Marco Paoletti en vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=muVoSx8cJ7I
http://www.youtube.com/watch?v=RPDhTAseFFs
http://www.spacejuggling.com/
La communauté des jongleurs ici est assez dense et soudée, et ils ont une publication rassemblant les arts de rues (graphique et jonglage) dont le nom est plutôt classe :
Newton las Pelotas ce qui signifie, en gros "Newton va te faire...".
Ce soir en fait, c'est la nuit des musée, tous restent ouverts jusqu'à deux heure du mat', gratuitement. Une série de concerts est ensuite prévue dans le quartier des anciens docks (nouvellement bobo-isé).
On y va avec Véro et Tof, mais le froid et le vent nous poussent à rebrousser chemin assez tôt pour ici (2h du mat' quoi).
La ville est très belle, voici une sélection de photos assez représentatives :
site What's Up Buenos Aires

En fait pas trop le temps d'écrire finalement, je m'en vais profiter du dimanche radieux.
Adrien
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