22 septembre 2007

Porto Alegre suite...



avant dernier jour:

Enfin ! enfin ! enfin du soleil !
Parce qu'en fait le Brésil, sous la pluie, ça ressemble vachement à l'irlande, ou à la bretagne.
Je profite de ces rayons pour rejoindre la petite équipe des jongleurs de Porto Alegre : aujourd'hui l'échauffement se fera en plein air. L'ambiance est bon enfant même si le parc reste un des lieux de rendez-vous des junkies. On est une petite quinzaine... et la barrière du langage ne simplifie pas la communication; ahhh je regrette tant qu'une utopie telle que l'espéranto n'ai pas fonctionnée. Maudite babel.

Du coup dans une nouvelle langue métissée entre le portugais et l'anglais, les jongleurs font le forcing pour glaner quelques places pour le spectacle, et je suis fort fort ennuyé de ne pas avoir la moindre invit' à leur proposer.
Le langage non verbal est également différent : la proximité physique et le côté très "tactile" auquel je ne suis pas vraiment habitué crée une petite distance, bien involontaire de ma part.

Mélissa, notre ange gardien, vient me chercher et m'amène au théâtre pour une ultime interview.
Le journaliste, visiblement épris de littérature (en fait il anime une émission radio consacrée à ce sujet) tisse des liens entre Borges, la métaphysique et le jonglage, ses questions sont souvent plus longues que mes réponses et je ne suis pas sûr que ce soit dû à mon (pauvre) anglais.

La dernière représentation se passe relativement bien, curieusement le public réagit assez différemment de la veille... Peut-être un peu plus réservé.

Bière - bière - resto - viande viande - viande -viande et re viande -

dormir.

dernier jour à Porto Alegre.

De retour en hiver, c'est la tempête, et le petit défilé de la "fête nationale de la région" passe lentement devant l'hôtel, trempé jusqu'aux os et au milieu des éclairs.
On en profite pour aller faire un tour à la biennale d'art contemporain.


Scotchage devant l'improbable vidéo des artiste suisses Peter Fischli et David Weiss

et quelques autre oeuvres (le socle des tours est une carte mère d'un vieux pc)


Les installations troublantes de Jorge Macchi (une partition de Satie dont les notes ont été cloutées)


et fin de la visite au pas de course pour ne pas rater l'avion : par chance, l'aéroport qui avait été fermé une bonne partie de la journée à cause des intempéries re-ouvre juste à temps.

On décolle sous le déluge...


PS : les vidéo et photos arriveront d'ici peu. La bande passante ici est calamiteuse.

Arrivée à Rio

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Très belle la photo du banc.
Vous devez être très occupés, car on aimerait bien en savoir un peu plus sur le blog. Comment va le reste de l'équipe ? vont ils mettre quelques contributions?
C'est l'anglais qui risque de remplacer l'esperanto, Adrien.
Beaucoup de courage et d'énergie pour la suite.
Bises

Unknown a dit…

hello, effectivement belle video qui commence a daté d'ailleurs puisque vue au musee d'art contemporain de vassivière en 2004